Au cours de mon année de formation, j’ai pu mener différents projets de médiation :

• directe : « A chaque danse ses histoires », Nuit des Musées au musée des Beaux-Arts, Rallye au château de Caen pour le Musée de Normandie, médiation Poisson devinettes pour La Cité de la Mer ;
• indirecte : création d’un outil pédagogique pour la Cité de la Mer, livret d’accompagnement de l’exposition « A chaque danse ses histoires ».

Les différents projets menés et les contenus de la formation (cours, rencontre avec des professionnels, ateliers…) m’ont permis d’appréhender les nombreux aspects du métier de médiateur culturel :

• La méthodologie de projet : un médiateur culturel doit pouvoir organiser un projet dans une structuration précise et définie par un plan d’action, un cahier des charges et un échéancier. Il doit réaliser chaque étape de son projet dans un ordre établi et s’assurer de la bonne conduite de ces étapes. Dans cette perspective, j’ai établi un plan d’action pour La Cité de la Mer.
• L’évaluation : dans le cadre d’un plan d’action, le médiateur culturel doit pouvoir être en mesure d’évaluer son travail. L’évaluation peut intervenir à deux moment différents qui ne sont pas opposables : l’évaluation formative permet de contrôler la qualité de son travail en cours de réalisation ; l’évaluation sommative permet de montrer la portée de la médiation sur le public et pour la structure. J’ai eu la possibilité de mener différentes évaluations au cours de ma formation, notamment une évaluation formative sur les livrets enquêtes conçus pour la Cité de la Mer mais aussi des évaluations sommatives, notamment des captations de médiation en vidéo suivies d’analyses constituant également une évaluation d’unité d’enseignement de la formation ;
• Le travail en équipe, la délégation : un médiateur culturel fait partie d’une équipe. Il doit donc pouvoir non seulement s’adapter et être en mesure de coopérer mais aussi pouvoir faire appel à des partenaires lors de la réalisation de projets de médiation culturelle. Un grand nombre de projets mené au cours de la formation a impliqué un travail collectif de la part des étudiants dont j’ai fait partie ;
• L’adaptation : les missions d’un médiateur culturel impliquent qu’il doit pouvoir s’adapter au public, aux conditions et aux imprévus. La diversité des publics rencontrés, les contraintes telles que les intempéries m’ont formé à cette caractéristique.

Au cours de cette année, la formation m’a aussi permis d’appréhender des outils et des techniques :

• La synthèse est un outil que je maîtrise depuis ma préparation au concours d’enseignant. Cette technique peut avoir une forme différente dans un cadre professionnel. Elle doit montrer la capacité d’un individu à repérer les éléments importants d’un sujet et de pouvoir organiser les idées principales autour d’une trame claire, concise et hiérarchisée. Voici quelques notes de synthèses que j’ai réalisées au cours de cette année (Synthèse des visites des musées de Meaux et de Péronne / Audit sur le Musée de Nantes / Conférence de Jacky DESQUESNES effectuée à La Cité de la Mer / Fiches de lectures sur L'Etat culturel de Marc FUMAROLI et Bleu de Michel PASTOUREAU) ;
• Le parcours culturel transversal : Pour prétendre pouvoir concevoir et mener des médiations pédagogiques, un médiateur culturel doit connaître les besoins et les outils du monde enseignant. Voici un exemple de parcours culturel transversal conçu pour une unité d’enseignement autour du thème « Contes et légendes » ;
• Des attitudes et des comportements professionnels : Un médiateur culturel est amené à s’exprimer face à divers publics, qu’il soit professionnel lors de réunions ou familial et scolaire lors de médiations. Pour qu’un médiateur puisse se comporter en professionnel et réfléchir à son savoir-être, posture, voix, mouvements, déplacements sont autant de paramètres qui influent sur la bonne conduite d’un discours cohérent. Notamment grâce à une Masterclass théâtre menée par la comédienne Laure Wolf à la Comédie de Caen d’Hérouville-Saint-Clair, j’ai pu développer une certaine confiance en moi.

L’acquisition et la maîtrise de ces outils tout en respectant les principes de la Charte déontologique de la médiation culturelle me permettent d’avoir aujourd’hui un comportement professionnel et d’être efficace lors de mes futurs projets de médiation.